Dans le cadre de travaux de remise en état ou de rénovation énergétique, un immeuble peut demander la réalisation d’un Diagnostic Technique Global (DTG). Ce diagnostic réservé aux copropriétés est obligatoire sous certaines conditions. Son coût va dépendre du nombre de logements que compte l’immeuble et de l’expert demandé. On vous explique tout.
Le Diagnostic technique global : une nécessité ?
Le DTG a pour but d’analyser l’état général d’un immeuble. La finalité de cette réalisation : anticiper les travaux de rénovations.
Le syndic de copropriété, après résultat de l’expertise, peut définir en assemblée générale un plan pluriannuel de travaux de rénovation. Ce plan est idéal pour maîtriser le budget des travaux.
Le DTG est obligatoire dans deux cas :
- Rénover un immeuble suite à une procédure d’insalubrité.
- Effectuer des travaux de copropriété.
Pour ces deux cas, la mise à neuf d’un immeuble se fait souvent dans l’urgence. Le DTG permet d’anticiper le coût de la rénovation et de bénéficier de plusieurs aides comme « Ma prime Rénov’ ». Cette dernière couvre 25% du montant des travaux. Une aide pouvant montée jusqu’à 3 750 euros par logement.
Préparer sa transition écologique sans soucis
Ce diagnostic comprend un document important dans le cadre de la rénovation énergétique d’un immeuble : le DPE (Diagnostic de Performance Energétique). Ainsi, avec ce document, le syndic de copropriété est guidé dans les travaux de rénovation. Toutefois, veillez à ne pas confondre Diagnostic de performance énergétique (DPE) et Diagnostic technique global (DTG) .
Anticiper l’urgence à un coût. Il est plus ou moins élevé selon le bureau d’étude choisi. Pour optimiser sa rénovation énergétique, le bureau d’étude thermique et fluide est le plus efficace. Selon le nombre de lots compris dans la copropriété, 10.000 euros en moyenne seront nécessaires.
