Les villes, et en particulier les métropoles, sont des acteurs majeurs dans la lutte contre le changement climatique. Pistes cyclables, espaces verts, aménagements durables, rien n’est laissé au hasard par les métropoles qui ont fait le choix du développement durable. Mais quels sont les critères des classements de ces villes, et quelles sont les métropoles exemplaires à suivre?
Pour qu’une ville soit vraiment écologique et innovante, il faut qu’elle remplisse un maximum des exigences de base. Parmis ces exigences, on retrouve :
- Pistes cyclables
Alors que la densité des villes les rend théoriquement propices au cyclisme, la circulation dense peut rendre le vélo désagréable et même dangereux, sans voies désignées. La plupart des villes amies des cyclistes proposent des voies cyclables séparées, des stationnements pour vélos et des programmes de vélos partagés. Toutes ces mises en places permettent aux habitants de plus facilement choisir le choix d’un vélo au lieu d’une voiture, et donc de participer à la minimisation de leurs productions et de pollution.
- Présence de parcs
Les parcs permettent aux citadins de respirer, de se détendre et de se rapprocher de la nature, et sont un endroit plus frais pour contrecarrer la chaleur créée par l’asphalte. Les espaces verts améliorent même la santé physique et mentale des zones urbaines.
- Des transports publics accessibles et efficaces
Qu’ils soient de haute technologie ou simples, les solutions de transport qui permettent aux gens de se déplacer rapidement et facilement sans voiture sont un élément clé d’une ville verte.
- Bâtiments écologiques
Étant donné l’ancienneté de certains patrimoines, il est presque impossible de tourner tous les grands bâtiments des villes au vert. Mais il est important qu’il y ait des constructions emblématiques qui représentent un exemple à suivre dans la ville en matière d’architecture durable. Pour définir si un bâtiment est écologique ou non, le type de construction et des matériaux ainsi que de la distribution de l’énergie dans l’espace est attentivement étudiée.
- Programmes de recyclage et de compostage intégré et de qualité
Malheureusement, le tri individuel ne sert pas à grand-chose sans quelqu’un qui fournit des conteneurs bien situés et un service de collecte fiable. Au-delà de la collecte des canettes et des bouteilles, il faut aussi qu’une ville trie les déchets électroniques et alimentaires et aussi qu’elle recycle l’eau à des fins industrielles.
Les villes mondiales exemplaires
Si de nombreuses villes sont à l’initiatives de dynamiques écologiques exemplaires, il est aussi bien de regarder à l’échelle globale quelles sont les métropoles au renouveau constant :
- Copenhague, Danemark
Avec une volonté d’arriver à une neutralité en carbone d’ici 2025, et aussi de manière générale, les Danois sont connus pour leur conscience environnementale. Dans la capitale, pas d’exception à la règle : un tiers des Copenhaguois se déplace à vélo grâce aux 390 kilomètres de bandes cyclables en service dans la ville.
- Reykjavik, Islande
Toute l’énergie consommée par Reykjavik est entièrement produite par les énergies renouvelables. En plus d’une alimentation électrique par géothermie et l’hydroélectricité, la capitale de l’Islande bénéficie d’un réseau de transport fonctionnant uniquement à l’hydrogène.
- Malmö, Suède
Mise à mal lors de la désindustrialisation, cette ville a su prendre un nouvel envol et devenir un modèle d’écologie pour les autres cités du monde. On y trouve notamment un réseau de pistes cyclables bien fourni, des potagers en libre-service pour les citadins et de nombreux marchés bio.
Les villes exemplaires en France
En France, on dénote Paris, Grenoble et Strasbourg commes les grandes villes les plus actives dans la lutte contre la pollution de l’air due aux transports. Pour les plus petites villes, voici le top 2 des villes exemplaires en France :
- Angers
Le budget de cette ville consacré à la revégétalisation est de 67 € par an et par habitant. Avec un budget comme celui-là, la ville peut « lutter contre la disparition de la faune et de la flore localement ». Grâce à cette mentalité, 300 mini-jardins y ont été créés.
- Nantes
A Nantes, c’est 69€ dépensés par an et par habitant pour revégétaliser la ville et 100 jardins et 110 nouveaux projets collaboratifs accompagnés par la ville. Aussi, la ville a lancé le projet « une ville dans un jardin » avec l’idée de relier les 100 parcs pour former un réseau de parcs et donner à chaque habitant la possibilité d’avoir un jardin plus près de chez lui que 300 m.
La France est sans aucun doute en train de verdir – et continuera de le faire pendant encore longtemps!
