secteur tertiaire

Le secteur tertiaire, victime d’un mauvais pilotage de ses consommations

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Le secteur tertiaire, est celui qui est le plus énergivore avec 45% de la consommation. Néanmoins, il existe une très grande disparité entre les bâtiments et leur gestion. Entre ceux qui sont de véritables passoires thermiques et ceux qui sont proches d’une énergie positive, il existe un véritable fossé.

Quelles sont les raisons de cette mauvaise gestion ? Quelles sont les solutions à adopter ?

Que regroupe le secteur tertiaire ?

C’est le domaine économique qui a le plus évolué ces dernières décennies. Sous son giron, on trouve les activités du commerce mais aussi de l’administration, l’éducation, les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, la santé et l’action sociale.
Autant dire que les bâtiments qui abritent ces activités doivent être scrutés et contrôlés. De nombreux bâtiments publics comme les établissements scolaires ou les hôpitaux sont souvent les plus mal lotis. Beaucoup d’entre eux sont mal isolés et vétustes.
Quelles sont les causes de cette situation ?

Des politiques de grands travaux et peu d’entretien

Si la France a su se doter de bâtiments publics et sociaux à partir des années 1970, elle n’a pas su mettre en place des services de gestion pour leur entretien. Par exemple, les hôpitaux comme la Timone à Marseille ou l’hôpital de Tarbes ne correspondent plus aux exigences actuelles. Par ailleurs, de nombreux établissements scolaires sont de véritables passoires thermiques. En effet, les projets de rénovation sont parfois plus coûteux que d’envisager d’ouvrir une nouvelle unité.
C’est pourquoi il est important d’envisager la création dorganismes de contrôle efficaces pour mesurer les besoins de ce secteur dans la durée avec entre autres les outils de mesure de performance thermique.

Des chiffres encourageants

La loi Elan prévoit une diminution de la consommation énergétique dans ce secteur de 40% en 2030 et de moins 10% par décennie jusquen 2050. Ces ambitions sont importantes. Un investissement de près de 7 milliards d’euros sera nécessaire pour y arriver.
Des actions sont d’ores et déjà en cours pour réduire la consommation avec :
   1.  Une meilleure isolation ;
   2. Un éclairage mieux maîtrisé ;
   3. Des modes de chauffage moins polluants ;
   4. Une gestion de l’eau améliorée.

Tous ces postes doivent être étudiés avec soin pour permettre une transition énergétique bien orchestrée.

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