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Entreprise : comment lutter contre la surchauffe des bâtiments ?

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La surchauffe désigne l’inconfort des occupants causé par l’accumulation de chaleur dans un bâtiment. C’est un phénomène particulièrement préoccupant depuis que nous savons que les hivers et les étés seront de plus en plus extrêmes dans les années à venir.  Il s’agit d’un problème croissant qui s’aggrave en raison du changement climatique, de l’effet d’îlot de chaleur urbain, des équipements électroniques, de l’augmentation des surfaces vitrées, etc.

Le Trades Union Congress (TUC) a déclaré en 2006 qu’une température maximale de 30°C devrait être fixée dans les environnements de travaux, ou de 27°C pour les personnes effectuant un travail pénible. Afin d’éviter tout phénomène de surchauffe dans ces environnements, il est important de garder un œil très attentif à ces facteurs/éléments :

  • Les fenêtres à double vitrage réduisent les pertes de chaleur par conduction, de sorte que l’air chaud reste piégé à l’intérieur des bâtiments.
  • Les équipements électriques – éclairage, ordinateurs, etc. qui génèrent de la chaleur lorsqu’ils sont utilisés. 
  • Le rayonnement solaire (lumière du soleil) qui pénètre dans un bâtiment à travers le vitrage réchauffe les surfaces internes. 
  • Les occupants eux-mêmes produisent de la chaleur, dont la quantité dépend de leur niveau d’activité.
  • Dans les zones urbaines, les surfaces naturelles qui réfléchissent la chaleur, comme l’herbe, sont remplacées par des surfaces lisses et dures, comme les routes, les trottoirs et les toits, qui absorbent le rayonnement solaire.
  • Les bâtiments dont les vitrages sont orientés vers le sud accumulent un niveau élevé de gain de chaleur solaire.

Quand peut-on dire qu’un bâtiment est surchauffé ?

Il n’existe pas de définition fixe ou universellement acceptée pour ce phénomène de surchauffe. Cependant, c’est l’évaluation des habitations existantes et occupées qui souvent, ne semble pas démentir. En effet, les articles rapportant des études de surveillance utilisent différents critères pour évaluer si une surchauffe s’est produite ou non. Aussi, il vous est possible d’utiliser un indicateur de surchauffe. Cet indicateur représente les apports de chaleur inutiles, c’est-à-dire non stockables, et est exprimé en [Kh] Kelvin heure.

Les trois manières de protéger son intérieur de la surchauffe

Pour lutter contre la surchauffe, on pourrait penser à une action rapide de refroidissement des bâtiments. Seulement, cette action est souvent synonyme d’une consommation importante en énergie. Afin de limiter l’usage d’un système de refroidissement énergivore, il semble essentiel de contrôler les rayons du soleil en amont par le biais d’une protection efficace. Pour cela, il existe différentes stratégies :

  • Le vitrage de protection qui consiste à protéger efficacement contre la chaleur et l’éblouissement en été. En revanche, il est impossible avec cette solution, de récupérer la chaleur naturelle des rayons en hiver.
  • La protection intérieure dont l’objectif est de lutter contre les rayons du soleil par le biais de stores ou de rideaux posés du côté intérieur de la fenêtre. 
  • La protection extérieure, comprenant les stores verticaux, horizontaux, latéraux, les lames de brise soleil, les lames de bardage… représente représente la solution la plus efficace face aux effets du soleil en empêchant ses rayons d’atteindre le vitrage. 

Différer l’impact de la chaleur avec de l’inertie

L’inertie thermique requiert une attention particulière dans la conception bioclimatique d’un bâtiment puisqu’ils influent directement sur les consommations de chauffage et le confort thermique en toute saison.

L’inertie sert simplement à limiter la montée en température du bâtiment trop rapide quand la chaleur rentre.  Mais pour des travaux de rénovation d’inertie, entre inertie d’isolant ou de maçonnerie : quelle méthode choisir ?

En général, et pour un confort estival au top, il faut des matériaux lourds qui permettent l’échange de chaleur à l’intérieur, donc de la maçonnerie comme du béton, des briques pleines, du pisé, du moellon. La maçonnerie a une capacité à apporter de l’inertie environ 50 fois supérieure à celle des isolants classiques.

Même en utilisant des isolants très denses (comme des panneaux de laine de roche à 100 kg/m3, fibre de bois à 160kg/m3 ou panneaux de liège à 180 kg/m3) la maçonnerie reste beaucoup plus efficace avec une capacité à tempérer l’air ambiant de façon bien supérieure.

Il est aussi possible de jouer sur un isolant plus dense si vous voulez, qu’il soit en ouate de cellulose soufflée, en laine de roche soufflée, en laine de bois, mais prenez conscience que cette masse masse d’isolant “superficiel” ne représente presque rien par rapport à la masse de maçonnerie présente dans un bâtiment.

Cela dit, chercher un isolant avec un peu plus d’inertie ou de déphasage reste un bonus pour les constructions ou les pièces qui n’ont aucune inertie disponible (ossature bois, ou maison en isolation intérieure et plancher bois et sans refends massifs).

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