A l’échelle mondiale, il semblerait que l’Europe aspire à devenir un modèle référentiel en matière de transition énergétique et de réduction de son empreinte carbone.
Dans ce processus, les dynamiques de recyclages, d’urbanismes, mais aussi de construction semblent jouer un rôle décisif. Dans beaucoup de villes, de nouveaux quartiers émergent ou se réinventent afin de s’orienter vers des formes de consommation et de production d’énergie positive. Ainsi, elles espèrent devenir partie intégrante du changement positif en faveur du changement climatique. En général, un quartier à énergie positive est considéré comme un quartier urbain avec une importation annuelle nette d’énergie nulle et des émissions nettes de CO₂ travaillant vers une production excédentaire d’énergie renouvelable. Comment mettre en place ces dynamiques et à quoi participent ces nouveaux lieux d’habitats?
Quartiers à énergie positive, la nouvelle stratégie d’urbanisme.
Afin d’atteindre les objectifs européens en matière d’énergie et de climat, le développement urbain doit mettre en place des stratégies globales d’urbanisation durable comprenant les aspects sociétaux, sociaux, économiques, culturels et l’implication des citoyens. Dans cette dynamique, les Quartiers à Énergie Positive permettent de poser des questions et d’attirer l’attention sur des possibles réutilisations de l’énergie et de l’électricité, développant ainsi des zones urbaines durable et facilitant le processus de transition énergétique.
Des quartiers en changement pour une ville plus durable.
C’est grâce à la prise de conscience au début des années 70 de la finitude écologique de notre planète qu’à émergé le concept de développement durable. Afin de pallier cette finitude et crise, différentes stratégies se sont alors mises en place, amenant les politiciens et urbanistes à repenser l’existence des capitales et des villes durables. Celles-ci désignent une ville ou un territoire urbanisé respectant les principes du développement durable qui, au-delà des enjeux évidents liés à l’énergie et à l’environnement, se préoccupe également de son organisation sociale, économique et culturelle pour et avec les habitants.
Les objectifs d’une ville à l’énergie positive
Face aux enjeux de notre ère contemporaine, la transformation des villes est devenue une étape nécessaire à leur développement. Pour répondre à des objectifs ambitieux, de nombreux projets voient le jour pour toujours faciliter la vie des citoyens, qui sont les premiers concernés. Parmi ces objectifs on compte :
- Permettre à la municipalité de produire plus d’énergie qu’elle n’en consomme
- Miser sur l’écologie pour favoriser l’attractivité du territoire
- Inciter les habitants à s’engager en faveur de la transition écologique
Aussi, la direction générale de l’énergie et du climat du MTES promeut un certain nombre d’actions autour de la Ville durable :
- La démarche “Démonstrateurs industriels pour la ville durable”
- La démarche ÉcoQuartiers,
- Les ÉcoCités et villes de demain,
En France, des territoires à énergie positive émergent et proposent à leurs habitants un nouveau modèle de développement et de consommation. Souvent, ces villes sont plus économiques, plus solidaires, et s’engagent dans le cadre de la transition énergétique à consommer moins d’énergie. Voici quelques exemples de villes exemplaires :
Tramayes : La petite ville de demain.
Bâtiment à énergie positive pour l’école, création d’un réseau de chaleur, extinction de la lumière la nuit… Ce sont tout autant d’initiatives du maire qui ont permis à cette commune Petite Ville de demain de devenir pionnière en matière d’écologie. En effet, en Saône-et-Loire, Tramayes, compte être la première commune en France à produire plus d’énergie qu’elle n’en consomme grâce à des sources renouvelables gérées en régie. Parmi les actions mises en place depuis l’an 2000, on compte :
- Réseau de chaleur alimenté par une chaudière à bois,
- Panneaux solaires
- Rénovation des bâtiments
France – Écoquartier Lyon Confluence
La volonté de faire du quartier de la Confluence un écoquartier exemplaire se manifeste de différentes façons. Mobilité intelligente et décarboné, bâtiments à énergie positive, photovoltaïque, réseau de chaleur au bois, réduction de la consommation d’eau et de la part de déchets non recyclés… Ce sont tout autant d’initiatives lancées dans cette ancienne friche industrielle abandonnée d’une superficie de 150 ha. La Confluence est le premier quartier durable labellisé par le WWF en France. Ses nouveaux aménagements, pensés pour répondre aux exigences du développement durable, en font un écoquartier au devenir prometteur.
