Avec les nouvelles législations et bonnes habitudes à prendre pour la résilience énergétique, un bon éclairage est à privilégier en entreprises. En effet, de grands locaux combinent souvent une efficacité lumineuse élevée, et s’ils permettent aux équipes de bien travailler, leurs usages se voient bientôt réguler.
En général, l’éclairage des locaux de travail permet de :
- assurer le confort visuel.
- faciliter l’exécution d’une tâche.
- Assurer un bon niveau de productivité.
Nous savons tous que les lumières dans nos lieux de travail nous permettent de mieux voir et de plus facilement se concentrer sur son travail. Mais ne vous méprenez pas, car si la lumière est en effet nécessaire pour un environnement sain, la lumière naturelle est grandement à privilégier. Quand bien même les tarifs en France semblent rester bien moins chers que dans le reste de l’Europe, la réduction de l’usage des lumières artificielles relève d’un enjeu de santé publique et s’aligne sur les demandes et régulations de la résilience énergétique. Récemment, la norme NF EN 12-464-1 d’éclairage sur les lieux de travail axée sur la réduction de consommation de lumière en lieu public a remis à l’ordre du jour l’usage des lumières en société. En revanche concernant l’éclairage naturel, aucun niveau minimal d’éclairement n’est fixé.
La norme européenne EN 17.037 sur la lumière naturelle : quels changements dans les usages?
La norme européenne EN 17.037 redéfinit la quantité de lux issue de la lumière naturelle qu’un lieu de travail doit fournir aux salariés. La norme préconise un apport de 300 lux pendant la moitié du temps de la période d’activité. Si le bâtiment est large avec des pièces assez sombres, cela signifie qu’il faudra recourir à des produits d’éclairage naturel pour y amener la qualité de lumière naturelle souhaitée. À terme, cette norme va donc inciter les architectes à revoir leur façon de concevoir les bâtiments, et donc par conséquent de toujours valoriser les apports d’éclairages naturels dans nos infrastructures.
Publicités, enseignes et bâtiments professionnels : quelles régulations pour l’éclairage nocturne ?
Il semblerait qu’imposer de nouvelles lois et régulations sur la lumière naturelle n’est pas assez pour drastiquement limiter nos consommations d’électricité. En parallèle, il est impératif de réduire l’éclairage nocturne des publicités lumineuses ou des enseignes. Ces régulations s’appliquent :
- aux inscriptions lumineuses,
- enseignes lumineuses et des bâtiments non résidentiels,
- images indiquant la proximité d’un local ou terrain.
En revanche, l’obligation d’extinction nocturne ne s’applique pas dans les cas suivants :
- Affiches éclairées par projection ou transparence sur le mobilier urbain,
- Aéroports,
- Éclairage public de la voirie,
- Publicités numériques sur le mobilier urbain, à condition que les images soient fixes.
Dans le cas d’un non-respect de cette loi et des recommandations, le contrevenant qui ne respecterait pas ces limitations s’exposait à une amende d’au moins 750 €. Afin d’assurer la mise en place de ces régulations, des contrôles seront effectués par les maires et les préfets. Les politiciens espèrent grandement que ces lois aideront à mettre en place des changements drastiques d’usages et de coutumes pour les commerces et les entreprises.
Entreprises, commerçants ou compagnie privées il est encore temps d’acquérir les bons réflexes et de changer vos enseignes ou pratiques. Voici quelques un de nos conseils pour faciliter cette transition:
- Impliquez vos salariés pour qu’ils participent à cette action citoyenne,
- Invitez-les à éteindre systématiquement leurs lumières respectives,
- Préférez l’usage des lumières et sources naturelles diffusent dans vos bureaux
- Installez un système de programmation d’extinction automatique,,
- Limitez la présence de vos enseignes et inscriptions lumineuses énergivores.
Pour tout conseil ou demande technique, n’hésitez pas à nous contactez. Nous vous accompagnons dans vos démarches éco-responsables en mettant à votre disposition des professionnels qualifiés.
